Pour une raison ou une autre, le contrat de travail peut être interrompu avant son terme. Le salarié peut décider de le rompre de commun accord avec l’employeur, ou sans accord préalable. Dans le deuxième cas, on parle de démission, car aucune entente n’a été prise. Après sa démission, le salarié peut malheureusement se retrouver sans emploi. Cependant, des allocations de chômage peuvent être touchées dans certains cas.
Conditions de chômage après démission
Le chômage implique l’absence de travail et d’allocation de quelque nature. Il survient par exemple lorsque le salarié démissionne de son lieu de travail de façon légitime. Aussi, il entre officiellement en chômage, à partir du 4e mois qui suit sa démission. Toutefois, il existe des reliquats de droits au chômage dont il bénéficie. Après les avoir perçus, il peut également bénéficier des Allocations de Retour à l’Emploi (ARE). Même dans certaines situations de démissions légitimes, ces dernières sont perçues.
Dans quel cas avez-vous droit au chômage après une démission ?
Des situations involontaires surviennent et contraignent le salarié à démissionner de son lieu de travail. On parle alors de démission légitime avec droit aux allocations chômage. Les contextes d’une telle démission sont recensés par le pôle emploi. Elle survient dans différents contextes et cas.
Pour des raisons de déménagement
Lorsque le salarié se trouve dans le cas d’un déménagement, il est d’office appelé au chômage lorsqu’il quitte son actuel poste de travail. Ne pouvant rapprocher son lieu de travail de son futur domicile, il démissionne simplement. Il s’agit d’une démission légitime. Cependant, le déménagement peut survenir pour des motifs précis et importants. Il peut être suite à l’affectation de son partenaire pour un autre lieu de travail. Dans ce cas, le salarié en question se trouve obligé de suivre ce dernier. Lorsque l’employé signe un contrat de mariage avec clause de PACS, il reste contraint de déménagement à un moment ou un autre. Quand il n’est pas encore majeur ni indépendant, il est aussi obligé d’accompagner ses parents ou tuteurs pendant leur déménagement. Aussi, pour des problèmes conjugaux, le déménagement de l’employé peut survenir. Enfin, lorsque vous avez un enfant handicapé à suivre, vous êtes aussi soumis à un déplacement. Quand cet enfant doit aller dans un centre éducatif ou une structure d’accueil, vous le parent salarié, devez déménager.
Pour des raisons professionnelles
Lorsque la démission survient pour faute professionnelle, la conséquence immédiate est le chômage. Contrairement aux raisons de déménagement qui constituent une contrainte absolue, celles professionnelles sont la résultante d’un conflit au travail. Les raisons professionnelles impliquent par exemple les retards répétés dans le paiement des salaires. Ces défauts de paiement entrainent frustrations et désengagement. Il arrive que le chef d’entreprise ait des contentieux, ou crée des obstacles de gestion et d’organisation à l’employé. C’est nombre de situations qui suscitent une démission légitime. La rupture d’un contrat à durée indéterminé de façon unilatérale de la part de l’employeur, donne aussi naissance à une démission. Lorsque cette rupture survient juste après 91 jours de travail, il y a de fortes chances de se retrouver au chômage après ladite rupture de contrat.